Aller au contenu

Canadian Dermatology Today

Stratégies et techniques permettant de minimiser les cicatrices chirurgicales après des interventions et des excisions dermatologiques

Les dermatologues diagnostiquent couramment les lésions vasculaires dans la pratique clinique. Un grand nombre des lésions sont des néoplasmes bénins (par exemple, les angiomes appelés taches rubis, les lacs veineux), et d’autres surviennent dans le cadre d’une affection dermatologique (par exemple, la rosacée) qui peut être partiellement prise en charge avec une boîte à outils médicale existante d’options thérapeutiques. Alors que certains patients sont rassurés après la pose d’un diagnostic bénin, d’autres peuvent envisager un traitement non urgent de ces lésions. En tant que dermatologues, nous sommes en mesure de proposer un traitement électif sûr et efficace grâce à diverses modalités physiques. Les lasers vasculaires sont une catégorie de dispositifs capables de cibler l’hémoglobine, qui est chromophore, et donc offrir un traitement sélectif ainsi que la possibilité de parvenir à des résultats sans cicatrice. Cet article a pour but de partager des perles pratiques pour optimiser les traitements par laser vasculaire en pratique clinique.

Voir rouge : les perles du traitement par laser vasculaire

Les dermatologues diagnostiquent couramment les lésions vasculaires dans la pratique clinique. Un grand nombre des lésions sont des néoplasmes bénins (par exemple, les angiomes appelés taches rubis, les lacs veineux), et d’autres surviennent dans le cadre d’une affection dermatologique (par exemple, la rosacée) qui peut être partiellement prise en charge avec une boîte à outils médicale existante d’options thérapeutiques. Alors que certains patients sont rassurés après la pose d’un diagnostic bénin, d’autres peuvent envisager un traitement non urgent de ces lésions. En tant que dermatologues, nous sommes en mesure de proposer un traitement électif sûr et efficace grâce à diverses modalités physiques. Les lasers vasculaires sont une catégorie de dispositifs capables de cibler l’hémoglobine, qui est chromophore, et donc offrir un traitement sélectif ainsi que la possibilité de parvenir à des résultats sans cicatrice. Cet article a pour but de partager des perles pratiques pour optimiser les traitements par laser vasculaire en pratique clinique.

Traitements esthétiques injectables pour les peaux de couleur

La population de patients en quête d’interventions esthétiques est de plus en plus diversifiée. Selon l’American Society of Plastic Surgery, le nombre de personnes de couleur (POC) qui ont eu recours à des traitements esthétiques peu invasifs a augmenté de 50 % au cours des 10 dernières années.1,2 Il est probable que cette hausse soit liée à la sensibilisation, à l’acceptation et à la disponibilité grandissantes des procédures esthétiques, ainsi qu’aux changements démographiques. Plus de 20 %
des Canadiens seraient des POC.3 De plus, ces personnes de couleur prennent une part de plus en plus importante dans la population nationale : on prévoit que les POC représenteront 33 % de la population du Canada d’ici 2036.4

Approche des lésions cutanées chez les patients atteints de maladies inflammatoires intestinales

Les maladies inflammatoires intestinales (MII) sont notamment la colite ulcéreuse (CU) et la maladie de Crohn (MC). Ce groupe de maladies inflammatoires chroniques présente de nombreuses manifestations extra-intestinales. La peau est le deuxième organe extra-intestinal le plus souvent touché après le système musculo-squelettique.1 La prévalence des manifestations cutanées chez les patients atteints de MII est estimée à 15 %. Certains symptômes sont plus fréquents dans la CU et d’autres le sont dans la MC.2 Une approche pratique des manifestations cutanées permettant de guider l’examen et la prise en charge des patients atteints de MII et orientés vers un service de dermatologie est abordée dans cet article. Ces manifestations cutanées des MII sont résumées dans le Tableau 1.

Abolir le délai : sécurité des interventions procédurales pendant et après l’utilisation de l’isotrétinoïne

L’isotrétinoïne systémique est un traitement couramment utilisé contre l’acné. Actuellement la monographie du produit approuvée par Santé Canada recommande d’éviter les techniques de dermabrasion chimique énergiques et les traitements cutanés au laser chez les patients pendant une période de 5 à 6 mois après la fin du traitement en raison du risque de cicatrices hypertrophiques dans des zones atypiques, et plus rarement d’hyper- ou d’hypopigmentation dans les zones traitées. Cette recommandation, issue en grande partie d’études de cas ou d’autres études menées dans les années 1980, repose sur la conviction que le traitement systémique par isotrétinoïne contribue à une cicatrisation anormale des plaies et accroît le risque de formation de cicatrices. Toutefois, de plus en plus de nouvelles données probantes apportent un éclairage différent sur ces affirmations, et plusieurs groupes ont récemment publié des recommandations de consensus pour répondre à ces préoccupations. Cet article a pour but de résumer notre compréhension actuelle et les recommandations cliniques factuelles les plus récentes concernant la sécurité des interventions procédurales dans le cadre d’un traitement systémique par isotrétinoïne.

Carcinome épidermoïde cutané : stratification du risque et stadification

Le cancer de la peau non-mélanome (CPNM) est l’une des formes de cancer les plus fréquentes au Canada, avec un nombre de cas estimé à 76 100 en 2014, soit environ 28 % de tous les nouveaux cas de cancer.1 Le carcinome épidermoïde cutané (CEC) est le deuxième type de CPNM le plus courant et présente un risque plus élevé de métastases et de décès que le CPNM le plus fréquent, le carcinome basocellulaire (CBC). La plupart des CEC sont des tumeurs primitives à faible risque; cependant, les tumeurs primitives à risque plus élevé, localement avancées, régionales ou métastatiques à distance peuvent entraîner une réduction importante de la survie (Figure 1). Le premier traitement systémique contre le CEC, le cemiplimab, a été approuvé au Canada en 2019. Cet article a pour but d’analyser l’épidémiologie, la stratification du risque et les systèmes de stadification disponibles pour le CEC afin d’aider les cliniciens à mieux identifier les patients susceptibles de bénéficier d’un diagnostic plus précis ou d’un traitement.